Calligrafia d’Arte Povera – Manifeste

Calligrafia d’Arte Povera – Manifeste

 

Scriptitans
Calligrafia d’Arte Povera

( Calligraphie d’Art Pauvre )
Manifeste
Présentation de ce Blog


Arte Povera, l’Art Pauvre, un nom presque tombé dans l’oubli, inhérent à une civilisation ancrée dans la consommation comme moyens, celui de réalisation (si ce n’est un oxymore), comme moyen de positionnement aussi, largement admis et encore plus largement exploité dans la rivalité ostentatoire, presque seule aune désormais, base d’une religiosité économico-sociale à l’exclusivité monolytique.


Aussi, comment ne pas admirer ce courant, mouvement, ou état d’esprit selon certains à l’iconoclastie inhérente qui avait décidé, il y a six décennies, que non, l’argent ne pouvait pas décider de tout, hiérarchiser tout, tout au moins en art. Et que celui-ci, fut-il pauvre, en restait un.

De ce point de vue, L’art Pauvre mérite ce respect, venu sans doute du fond des âges et qui professe, à l’inverse sens plus trop commun, mais malheureusement généralisé, et à l’instar de ce qu’en énonçait Nietzsche :

« Tout ce qui a son prix est de peu de valeur. »


Là est la vraie richesse de l’Arte Povera, sa valeur intrinsèque, celle qui rallie, au-delà du temps et de la vanité des époques, ces jeunes pousses, nées indépendamment ou tardivement, mais le rejoignant, s’y reconnaissant comme l’on sait reconnaître la vérité, même si l’on ne l’a jamais vue.


Calligrafia d’Arte Povera s’en revendique donc, naturellement.


Et dans ce blog au nom de Scriptitans, celui qui écrit, vous trouverez, je l’espère, les bases de cette démarche. Celle qui ici cherche à faire de l’art, celui de l’écriture, pour lui-même.

I) Par ses outils d’abord, fabriqués dans ces deux buts :

– Bien écrire

– Le faire avec une économie de moyens [ ceux-ci ne restant que des moyens, l’objet ne devant pas surpasser sa destination]

Donc faire, par exemple, des stylos-plume avec ce qui existe sur le marché, en les modifiant si nécessaire à cet usage, avec ce que l’on peut trouver, récupérer, recycler, ou acquérir (à bon marché si possible).

II) Par ses supports ensuite, adaptés bien sûr aux créations, mais choisis avec les mêmes critères :

– Papiers (lisses, granuleux, d’aquarelle, xuan...)

– Bristol

– Etc..

III) Par les vecteurs finalement :

– Les encres, choisies toujours en fonction de ces mêmes critères : coût d’achat non prohibitif

[à l’inverse de ces postures d’expositions de travaux, réalisées dans le but, non avoué mais incontournable, d’afficher les encres les plus chères, comme certains exposent leurs stylos-plume de marque]

Pour ça nous retournerons aux deux premiers points, fabriquant des outils (stylos ou stylets) en fonction des encres meilleur marché, choisissant des supports compatibles, l’œuvre et les moyens d’y parvenir étant les seuls critères.

Scriptitans – Facteur d’Arte Povera

Plus prosaïquement, dans ce blog, nous exposerons les points que nous avons abordés et les solutions que nous y avons apportées, augmentées d’autres encore, nous l’espérons, au fur et mesure de nos avancées.


Exemples déjà réalisés à la rédaction de ce manifeste :

– Augmenter le flux d’encre, pour une meilleure alimentation des plumes flexibles, dans les calligraphies réalisées en A4 (corps de caractère de 5 à 20 mm), et en tenant compte, comme exposé plus haut du coût des encres (grosse flexibilité = gros débit = grosse consommation d’encre)

– Choix des encres de bonne qualité et de prix de revient intéressant, puis aménager les stylos-plume en fonction des flux désirés avec cette encre, ceux-ci dépendant d’autre part du support.

– Après, quand on aura un résultat assez intéressant pour être transposable, sur plusieurs de ces supports, on pourra ajuster avec d’autres encres

– Les supports étant à choisir en fonction des réalisations choisies.

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